Communiqué Acte XVII

Communiqué Acte XVII

Communiqué Gilets Jaunes Hauts de France Acte 17 : Papineau tu n'es pas le bienvenu !

Ce samedi, comme depuis 16 semaines nous étions des milliers mobilisés pour le mouvement Gilet Jaune.

Le carburant est à la hausse, les salaires n'augmentent pas, les cadeaux fiscaux aux grandes fortunes demeurent et c'est toujours nous qui survivons comme on peut, pendant que d'autres continuent de se gaver bien comme il faut.

Nous nous étions donnés RDV comme chaque Samedi à 12h30 à la Place de la République (que nous rebaptiserons bientôt "Place du Peuple "... ).

Sur place, Quentin, un jeune musicien nous a emmené voyager dans les caraïbes avec son instrument des caraïbes. C'est aussi ça les Gilets jaunes : du plaisir d'être ensemble et une richesse collective ! Bravo à Lui.

Cette semaine était placée sous le signe du droit des Femmes. Nous voulons une nouvelle société, elle en passe par une égalité, pure et simple entre les Hommes et les Femmes. Nous nous battons pour nos droits ensemble, nous ne pouvons plus tolérer les écarts de salaires, la double précarisation que subissent nos camarades.

En assemblée régionale de la veille avait été décidé que la tête de cortège serait tenue et animée par nos camarades féminines. C'est donc ce qui a été fait (plus ou moins bien).

Le cortège a donc défilé, convergeant avec les interluttant.es au niveau de l'opéra, marche festive et ambiance... Jusque rue nationale.

A l'angle habituel la tension monte, les forces de l'ordre gazent et se gazent elles-mêmes, grand moment de sourires. Une ligne de front se forme en fin de cortège. Pour une fois, la tête n'avance pas, dans un élan de solidarité elle attend les personnes prêtes à résister à l'assaut.

La marche sera parsemée de moments de tension, décidément Papineau et ses méthodes de pourris sont maîtres désormais sur Lille. Tel un cow boy, il tente de faire de Lille son Far West, qu'il retourne à Cannes, il n'est pas le bienvenu ce chien fou du gouvernement !

Papineau et ses méthodes de pourris sont maîtres désormais sur Lille. Tel un cow boy, il tente de faire de Lille son Far West, qu'il retourne à Cannes, il n'est pas le bienvenu ce chien fou du gouvernement !

Arrivés à Sebasto, et alors que la manif est déclarée jusqu’à 18h, on se fait gazer sans raisons, les baqueux nous suivent, nous poussent, nous exhortent d'avancer. Arrivés sur la place, nouveau gazage incompréhensible.

La police fatigue et fait n'importe quoi. L'Etat est ébranlé.

Qu'on se le dise, même si le gouvernement ne répond pas ni essaie de nous parler, qu'en avons nous à faire.
L'un des premiers mots d'ordre était : Macron démission. Nous n'obtiendrons rien de ce gouvernement libéral de pourris. Il est temps que nous l'acceptions !

On lâche rien, et RDV le 16 mars !

Alex