Cinq de nos camarades en garde à vue

Cinq de nos camarades en garde à vue

Cinq de nos camarades dont Alexandre Chantry sont actuellement retenus en garde à vue au commissariat central de Lille. On leur reproche d’avoir manifesté avec les soignants du CHRU de Lille sur le parvis de l’Institut Coeur Poumon (ICP) dans le cadre de la visite ce jour d’Agnès Buzyn et Nicole Belloubet.

Pour la venue d’Agnès Buzyn et Nicole Belloubet au centre hospitalier de Lille, les syndicats hospitaliers avait fait un appel à rassemblement sur le parvis de l’ICP pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et une atteinte grave au service public de la santé. Nos camarades ont alors décidé de relayer cet appel et de se joindre à ce rassemblement pacifique. L’ambiance était bonne enfant et il n’y avait pas une once d’agressivité à la fois chez les cinq gilets jaunes et bien évidemment pas plus d’agressivité au sein de la délégation syndicale. Malgré ce pacifisme affiché et revendiqué à plusieurs reprises, les forces de l’ordre se sont massées en nombre devant les manifestants. Les CRS se sont regroupés et ils étaient armés comme il se doit de leurs casques, leurs boucliers, leurs matraques, leurs bombes lacrymogènes et même des flasballs alors qu’en face on ne pouvait leur opposer qu’un gilet jaune ou une blouse blanche.

Nos cinq valeureux gilets jaunes ont alors formé un bouclier humain entre cette quarantaine de CRS surarmés et le personnel soignant. Bien évidemment, les choses ne pouvaient pas en rester là et la police a une fois de plus charger. Nos cinq camarades ont été violemment interpellés et placés en garde à vue au commissariat central de Lille.

La seule réponse de ce gouvernement à nos légitimes revendications, c’est encore une fois la répression inacceptable de son armée de policiers zélés.